Cercle Condorcet-Voltaire du Pays de Gex et de Genève

Rolph van der Hoeven

9 décembre 2019

Rolph van der Hoeven

Rolph van der Hoeven
Rolph van der Hoeven, ex-Directeur au BIT, Professeur en Économie de l’emploi et du développement à l’Université Erasmus, actuellement membre du Comité pour les politiques du développement des Nations Unies.

TRAVAIL HUMAIN OÙ ES-TU, QUE DEVIENS-TU, OÙ VAS-TU ?

1919 : le français Albert Thomas crée l’Organisation internationale du Travail au lendemain du Traité de Versailles. Sa vision : Pas de paix sans justice sociale.
100 ans après, les inquiétudes grandissent alors que le TRAVAIL se retrouve dans un engrenage terrifiant tant au présent que pour l’avenir.
Le monde du travail fait en effet face à d’immenses questionnements. De nouvelles technologies le bouleversent alors qu’il est pris dans l’étau de la mondialisation et des populations occidentales vieillissantes. Il en émerge de nouvelles formes et modèles de travail. C’est un bouleversement total. Cette globalisation, l’intelligence artificielle et l’utilisation croissante de robots transforment les relations au travail au nord comme dans les pays du sud et les interactions entre Nord et Sud. D’une part certains niveaux de vie s’améliorent, tandis qu’ailleurs les inégalités grandissent surtout au sein des politiques néolibérales qui deviennent obsolètes et provoquent de graves frustrations (Trump aux Etats-Unis, le Brexit en Grande-Bretagne, les gilets jaunes en France et tant d’autres ailleurs dans le monde).
Pour nous, membres de la société civile, notre participation à l’émergence d’une autre vision d’économie politique est plus que primordiale. Elle est particulièrement urgente .

Novotel de Ferney-Voltaire – Accueil : 19 h 15 – Conférence : 19h45 / Dîner-débat avec conférence — membres : 26 € — Non membre : 28 €

www.condorcet-voltaire.org

Nous contacter

Marc Atallah

Lundi 11 novembre 2019

Marc Atallah

Marc Atallah
Docteur ès Lettres – Maître d’enseignement et recherche à l’Université de Lausanne, Directeur de la Maison d’Ailleurs (Yverdon-CH))

OÙ EN EST L’ÊTRE HUMAIN et VERS QUOI VA T-ON ?

Se considérer comme les femmes et les hommes issus des Lumières, ça nous plaisait bien ! MAIS…
Aujourd’hui, ces lumières en voie d’extinction, laissent nos regards d’arrière -garde face à un grand basculement qui nous dépasse, nous déplaît souvent et nous laisse relativement impuissants face à des questions cependant essentielles pour chacun.
Pourtant, – même si nous tentons de résister -, nous sommes insidieusement confronté(e)s à des modèles selon lesquels, dans une soumission quasi aveugle à la technologie, nous sommes amenés à penser, réagir, nous comporter parce que c’est ainsi qu’il « faut être et vivre » .
Il n’y a pas que les robots qui sont des machines !
Transhumanisme, intelligence artificielle, bricolage génétique etc.. Que penser de cette course folle et algorithmique pour soi-disant, améliorer l’humain, sans même savoir ni comment ni vers quoi?
Entre ceux qui croient en la résilience généralisée et d’autres qui adhèrent à la collapsologie (là où tout s’effondre), Marc Atallah nous proposera des clins d’oeil vers d’autres dimensions, ENTRE IMAGINAIRE ET SOLIDE REALITE.

Novotel de Ferney-Voltaire – Accueil : 19 h 15 – Conférence : 19h45 / Dîner-débat avec conférence — membres : 26 € — Non membre : 28 €

www.condorcet-voltaire.org

Nous contacter

Frédérique Lisacek

Lundi 14 octobre 2019

Frédérique Lisacek

Frédérique Lisacek
Maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Genève, département d’informatique et directrice de groupe à l’institut Suisse de Bioinformatique

Quand l’informatique rencontre la biologie et se met au service de notre santé

Quel médecin spécialiste, quel article décrivant les progrès de la médecine, n’emploie pas couramment les termes  « gène », « génome », « microbiote », etc. ? D’où vient cette omniprésence et à quels nouveaux moyens techniques est-elle due ?

En réalité, d’importants progrès techniques ont été accomplis ces vingt dernières années dans la recherche en biologie moléculaire sous-tendus par un grand degré d’automatisation. Ces méthodes ont engendré de très grandes quantités de données, au point que le support informatique est devenu indispensable pour traiter et comprendre ce qu’elles recèlent.  Ces nouvelles approches permettent de comparer et de classifier les acteurs moléculaires de notre corps comme notre ADN donc nos gènes et notre génome, ou d’étudier la diversité des bactéries dans notre microbiote. Toutes ces questions et bien d’autres ont des implications sur la connaissance de notre santé.

Les données ainsi produites et les outils informatiques conçus pour les stocker, les analyser et les visualiser sont rassemblés sous la dénomination de « bioinformatique ».

Frédérique Lisacek nous présentera la contribution de la bioinformatique dans la recherche contemporaine en biologie à travers des exemples de questions pratiquement résolues, telles que l’assemblage automatique d’un génome, et d’autres restant à résoudre, telles que la prédiction des interactions entre des cellules humaines et des pathogènes ciblés.

Novotel de Ferney-Voltaire – Accueil : 19 h 15 – Conférence : 19h45 / Dîner-débat avec conférence — membres : 26 € — Non membre : 28 €

www.condorcet-voltaire.org

Nous contacter

Claude-Jean LENOIR

Lundi 17 juin 2019

Claude-Jean LENOIR

Claude-Jean Lenoir
Membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen – Pasteur honoraire de l’Église protestante de Genève. 
Président fondateur et d’honneur du Cercle Condorcet-Voltaire

De Luther à Sébastien Castellion et à Spinoza, de Pierre Bayle à François-Marie Voltaire et de Paul-Henri Thiry, baron d’Holbach à Salman Rushdie.

C’est à l’éminent spécialiste du XVIIIème siècle, Guy Chaussinand-Nogaret que le conférencier doit le titre de son intervention : présentant Helvétius, le philosophe matérialiste et le baron d’Holbach, encyclopédiste athée, l’auteur  titrait son ouvrage : « Les Lumières au péril du bûcher ».

 D’Holbach, Helvétius  ne furent pas les seuls à risquer leur vie pour avoir défendu des idées considérées alors comme hérétiques, factieuses. Il en fut ainsi des Encyclopédistes, tels Voltaire, d’Alembert, Diderot, Condorcet qui critiquèrent le rôle insidieux des religions et singulièrement de la religion dominante alors en France, le catholicisme romain.

Avec la montée des intégrismes religieux et politiques, du populisme, nous constatons que la liberté de conscience, aujourd’hui comme hier, est plus que jamais en danger. N’en n’est-il pas est ainsi chaque fois que les dogmes et les doctrines l’emportent sur la liberté que ce soit dans le domaine religieux ou politique ?

C’est donc une réponse en forme de constat à travers quelques exemples concernant les trois religions du Livre que le conférencier tentera de donner.

Qui est Claude-Jean Lenoir ?

Claude Jean Lenoir fut pasteur pendant plus de vingt-cinq ans aux Pays-Bas et à Genève. Il appartint au mouvement du protestantisme libéral et un temps, unitarien, avec son ami Théodore Monod. A Genève, il sera de celles et ceux qui défendront l’un des articles de la Constitution de l’Eglise nationale protestante de Genève rédigée au XIXème siècle. (Article supprimé au XXème siècle) : 

« L’Eglise Nationale Protestante de Genève fait un devoir à chacun de ses membres de se former des convictions personnelles et réfléchies. Elle place à la base de son enseignement la bible, librement étudiée à la lumière de la science et de la conscience … 

Parallèlement à ses ministères, Claude Jean Lenoir enseigna la littérature et la philosophie françaises aux Pays-Bas. Il fonda des cercles Condorcet, émanation de la Ligne de l’Enseignement, à Genève, à Ferney-Voltaire, en Normandie. Dans le cadre de ses fonctions de vice-président du Comité de liaison national des cercles Condorcet, il en fonda ou en installa, en Europe et aux Etats-Unis.

Il exerça également des mandats électifs, aux Pays-Bas, Grand électeur des sénateurs de l’étranger ; conseiller municipal et maire-adjoint, en France, en Picardie, à Ferney-Voltaire et en Normandie.

Il fut associé au projet de création d’un Établissement Public de Coopération Culturel du château de Voltaire.

En 1985, il devait également fonder une Organisation Non Gouvernementale à Genève pour venir en aide aux personnes disparues pendant le conflit au Liban. Il accueillera une soixantaine de pré-requérants d’asile dans la paroisse du Lignon dans le canton de Genève. A la suite de cet accueil, il adoptera l’un des requérants et sa famille.  

Il est membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres fondée à Caen en 1652 par un protestant et Officier de l’Ordre national du Mérite au titre du ministère  des Affaires étrangère et du développement international.

En partenariat avec

Novotel de Ferney-Voltaire – Accueil : 19 h 15 – Conférence : 19h45 / Dîner-débat avec conférence — membres : 26 € — Non membre : 28 €

www.condorcet-voltaire.org

Nous contacter

Jean Musy

Lundi 13 mai 2019

Jean MUSY

Jean Musy
Correspondant auprès des Nations Unies
Rédacteur en chef de Radio Zones 93,8 FM et www.radiozones.com
Président de l’Association de la Presse Etrangère en Suisse et au Liechtenstein (APES)
Co-auteur de « Rwanda, l’honneur perdu de l’Eglise » (Ed. Golias, 1999)

RWANDA 1994, la face cachée du génocide ?

Le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 a des racines profondes dans l’histoire rwandaise.
Il a malheureusement réussi, puisque peu ont survécu. On en connaît les causes qui reposent sur l’impunité des auteurs des massacres depuis des décennies : un blanc-seing ferré par une idéologie coloniale et la présence d’une église catholique fortement imprégnée d’anticommunisme. Si la France a soutenu le régime dictatorial rwandais les années précédant le génocide de 1994, y compris celui des autorités génocidaires, d’autres acteurs en ont préparé le terrain depuis longtemps et ont étroitement collaboré avec elle. Il serait temps que leurs responsabilités soient reconnues vingt-cinq ans après les faits, avant que les derniers survivants du génocide ne disparaissent.

Novotel de Ferney-Voltaire – Accueil : 19 h 15 – Conférence : 19h45 / Dîner-débat avec conférence — membres : 26 € — Non membre : 28 €

Info : cerclecondorcetvoltaire@gmail.com
www.condorcet-voltaire.org

Xavier Colin

Lundi 8 avril 2019

Xavier Colin

Xavier Colin
Journaliste, ambassadeur à Terre des Hommes

Les enfants dans les camps de réfugiés dans le monde : qui se soucie encore de leur sort ?

Journaliste de renommée internationale -RTS, TV5Monde, chef de la rubrique internationale et responsable pendant plus de dix ans de l’émission « Géopolitis »-, Xavier Colin continue à parcourir le monde en tant qu’Ambassadeur de Terre des Hommes, plus spécialement pour le Moyen-Orient et l’Afrique. Il est aussi Chercheur associé auprès du Centre de Politique de Sécurité de Genève.

Toujours animé d’une insatiable curiosité et d’une passion de « comprendre et faire comprendre » les situations géopolitiques les plus compliquées, il viendra nous aider à décrypter une actualité dont on parle peu dans les medias, celle des nombreux enfants dans les crises humanitaires et dans les camps de réfugiés. Quel destin les attend ? Comment vit-on au sud-Liban lorsqu’on est jeune adolescente syrienne ? Ou lorsqu’on vit à Dadaab, dans un camp de réfugiés sur la frontière entre le Kenya et la Somalie. Xavier Colin y était récemment et nous en parlera. Il a ramené quelques reportages dont nous pourrons aussi visionner quelques extraits.

Novotel de Ferney-Voltaire – Accueil : 19 h 15 – Conférence : 19h45 / Dîner-débat avec conférence — membres : 26 € — Non membre : 28 €

Info : cerclecondorcetvoltaire@gmail.com
www.condorcet-voltaire.org

Patrick Viveret

Lundi 18 mars 2019

Patrick Viveret

Patrick Viveret
Philosophe, essayiste, fondateur des rencontres internationales « Dialogues en humanité », membre fondateur du Forum social mondial et du Collectif Roosevelt 2012 .

Vers un nouvel imaginaire et de nouveaux récits pour le vivre-ensemble.

Aujourd’hui deux visions du monde dominantes se confrontent : celle de l’hyper-libéralisme financier et marchand, refusant toute limite et fondé sur la course individuelle à l’avoir, et celle du repli identitaire, réduisant l’espace des libertés et viciant le rapport à l’altérité par le refus de s’ouvrir à l’universel et de penser notre commune humanité.

Face à ces deux pôles porteurs de grands dangers, quel nouvel imaginaire et quels contre récits développer pour susciter une évolution des consciences vers la sobriété heureuse et un ”art du bien vivre” qui seraient à la fois une réponse aux défis écologiques et le fondement de rapports sociaux apaisés?  Quels sont alors les processus de déconstruction-reconstruction à opérer sur les représentations de questions aussi essentielles que le travail, l’engagement, la gestion des conflits, la démocratie, le rapport à la nature? Et quels grands axes de politique publique doivent se dégager à partir de ces reconstructions ? Tels sont les points majeurs qu’abordera Patrick Viveret, à partir de ses réflexions philosophiques et de sa large connaissance des nouvelles pratiques du ”bien vivre” qu’il a partagés et impulsés, tant dans le cadre français qu’à l’échelle mondiale. 

Grand débat national

Mercredi 13 février 2019

Dans le cadre du Grand débat national , le Cercle Condorcet-Voltaire du Pays de Gex et de Genève organise une soirée – débat publique gratuite sur le thème

« Référendums et initiatives: la démocratie française peut-elle s’inspirer de la Suisse? »

avec

Laurence MOREL

Enseignante à l’Université de Lille et chercheuse au CEVIPOF où elle est co-responsable  avec Gil Delannoi du PROCEDEM , groupe de recherche sur les processus démocratiques

et

Nenad STOJANOVIC

Professeur FNS (Fonds National Suisse de la Recherche) au Département de Science politique de l’Université de Genève, travaillant sur le projet de recherche « Une théorie non-populiste de la démocratie directe »

Débat animé par

Geneviève Brunet-Loosli

Journaliste

à 19 h 00

Adresse

Salle du Levant

50, chemin de Collex

Ferney-Voltaire

Entrée libre sans inscription préalable.

Ruth Dreifuss

Lundi 25 février 2019

Ruth Dreifuss

Ruth Dreifuss
Présidente de la commission globale de politique en matière de drogues. Ancienne Conseillère fédérale

DROGUES : contrôlées par les cartels ou par les États ?
Aux politiques d’oser changer la donne !

Un programme de lutte contre les drogues, leur vente et leur consommation peut-il réussir s’il s’appuie sur le binôme Prohibition-Répression ?
Malgré le faisceau d’évidences constatées depuis des décennies, dirigeants et décideurs de la majorité des états continuent de traiter l’ensemble des dimensions de ce fléau (qui touche au minimum 250 millions d’individus), sans avoir ni l’intention ni le courage de corriger les erreurs de leurs prédécesseurs et celles encore commises aujourd’hui.
Repenser totalement la problématique et proposer d’autres voies à la fois viables et probantes contre le pouvoir des organisations criminelles : tels sont les objectifs de la création de la Commission globale de politique en matière de drogues constituée par d’éminentes personnalités mondiales avec, à sa tête, l’ancienne Présidente de la Confédération suisse, Ruth Dreifuss.
« Les drogues ont détruit bien des vies, mais les politiques erronées en ont détruit davantage encore » disait Kofi Annan qui était l’un des membres de la Commission.
Le mérite de ce groupe qui poursuit sa tâche sans répit, consiste notamment à présenter aux responsables politiques, des moyens éprouvés en toute connaissance de cause. C’est ainsi qu’il encourage la mise en œuvre de politiques transversales capables de résoudre ces situations si complexes, tout en accordant une priorité absolue aux droits humains.

Les inscriptions au dîner-débat sont closes.

« Nous ne demandons pas que les hommes pensent comme nous ; mais nous désirons qu’ils apprennent à penser d’après eux-mêmes »

Jean-Pierre Revol

Lundi 14 janvier 2019

Jean-Pierre Revol

Jean-Pierre Revol
Physicien, haut fonctionnaire international au Centre européen de recherche nucléaire (CERN) à Genève.

Comment se débarrasser des déchets nucléaires ?

Ce sujet de première importance permettra à nos neurones de s’épanouir dès ce début d’année. L’énergie nucléaire fournit en effet à la France la plus grande part de son électricité. Elle exporte même cette technologie alors que la production alternative n’est, en fait, que faiblement encouragée depuis toujours et que l’image du nucléaire perdure : il fait peur et de plus, laisse aux générations à venir, des déchets extrêmement dangereux. Comme beaucoup de sujets sur lesquels une chape de silence règne lourdement : on les enterre.
Si la plupart d’entre nous pense, à tort, que les solutions positives n’existent pas, il y a pourtant des scientifiques qui se sont penchés depuis longtemps sur ce problème majeur et y ont opposé des solutions. Malgré le sérieux de leurs propositions, les politiques ne les considèrent même pas et les antinucléaires y restent sourds.
Comment et pourquoi ce sujet complexe fait-il justement tant débat…Alors que la présence nucléaire habite le quotidien de chacun de nous?

N’oubliez pas de viser la date du dîner-débat dans le formulaire d’inscription