Cercle Condorcet-Voltaire du Pays de Gex et de Genève

Daniel Ramirez

13 janvier 2020

Daniel Ramirez

Daniel Ramirez
Philosophe, Docteur en éthique et en philosophie politique de l’Université Paris-Sorbonne. Fondateur du ciné-philo à Paris. 

SOURCES ÉTHIQUES ET PHILOSOPHIQUES DE L’ÉCOLOGIE

L’écologie est dans tous les discours, la crise de l’écosystème global étant devenue une évidence, sauf pour ceux qui s’enferment dans le déni.

On sait désormais que les questions environnementales, climatiques, énergétiques et de biodiversité sont des enjeux fondamentaux, politiques, économiques et de santé, pour l’avenir des sociétés humaines. Mais c’est aussi un ensemble de questionnements éthiques et philosophiques et peut-être les plus importants de toutes.

Penser la nature, le monde, l’homme, la technique, la société, le travail, c’est le propre de la philosophie. Mais aujourd’hui elle doit repenser de fond en comble ces dimensions, en rapport avec notre façon d’habiter la terre, et nous demander ce que nous pouvons nous permettre et ce qui est légitime de faire par rapport au vivant et au monde qui nous entoure et qui nous dépasse. Cette pensée a une histoire et une actualité.

Aborder la question philosophique de l’écologie, au-delà des slogans, des dogmes et d’une communication catastrophiste (qui a parfois un effet anesthésiant), est un défi intellectuel passionnant mais aussi un devoir moral pour le citoyen du monde actuel.

Novotel de Ferney-Voltaire – Accueil : 19 h 15 – Conférence : 19h45 / Dîner-débat avec conférence — membres : 26 € — Non membre : 28 €

www.condorcet-voltaire.org

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Jean-Pierre Revol

Lundi 14 janvier 2019

Jean-Pierre Revol

Jean-Pierre Revol
Physicien, haut fonctionnaire international au Centre européen de recherche nucléaire (CERN) à Genève.

Comment se débarrasser des déchets nucléaires ?

Ce sujet de première importance permettra à nos neurones de s’épanouir dès ce début d’année. L’énergie nucléaire fournit en effet à la France la plus grande part de son électricité. Elle exporte même cette technologie alors que la production alternative n’est, en fait, que faiblement encouragée depuis toujours et que l’image du nucléaire perdure : il fait peur et de plus, laisse aux générations à venir, des déchets extrêmement dangereux. Comme beaucoup de sujets sur lesquels une chape de silence règne lourdement : on les enterre.
Si la plupart d’entre nous pense, à tort, que les solutions positives n’existent pas, il y a pourtant des scientifiques qui se sont penchés depuis longtemps sur ce problème majeur et y ont opposé des solutions. Malgré le sérieux de leurs propositions, les politiques ne les considèrent même pas et les antinucléaires y restent sourds.
Comment et pourquoi ce sujet complexe fait-il justement tant débat…Alors que la présence nucléaire habite le quotidien de chacun de nous?

N’oubliez pas de viser la date du dîner-débat dans le formulaire d’inscription

Denis RUYSCHAERT

Lundi 9 octobre 2017

Denis RUYSCHAERT

Ingénieur agronome, Docteur en sociologie, chercheur Associé Université Jean Jaurès de Toulouse, IHEID (Institut de hautes études internationales et du développement) de Genève et Université de Liège.

Société de consommation et nous : l’avatar huile de palme.

Avatar de notre société de consommation, l’huile de palme s’est insidieusement répandue partout. Plus de de 50% des produits alimentaires industriels en contiennent ; elle s’immisce aussi dans les agro-carburants, les produits d’entretien et les cosmétiques. Sa grande stabilité et son faible coût en font un produit phare industriel. Alliée aux sucres, sels et autres additifs, cette huile participe au cocktail addictif qui fidélise le consommateur. Que faire ? Denis Ruyschaert, vice-président de Swissaid Genève, docteur en sociologie et ingénieur agronome s’appuyant sur plus de 25 ans de travaux sur quatre continents et de recherche de haut niveau dans le monde académique, soutenant l’agriculture responsable, nous propose quelques alternatives.

René Longet

Lundi 15 mai 2017

René LONGET

Expert en développement durable, vice-président du conseil d’administration de SIG, président de la Fédération genevoise de coopération, membre du comité de la Chambre genevoise de l’économie sociale et solidaire, membre de la commission cantonale de la diversité biologique, auteur de Planète sauvetage en cours, une responsabilité collective.

Développement durable, une sortie de crise ?

Depuis un certain nombre d’années le modèle des « 30 Glorieuses » où une forte croissance du PIB facilitait une politique de redistribution est grippé et nul n’est parvenu à le faire redémarrer. Entretemps la conviction s’est répandue que ce redémarrage fondé sur la croissance du PIB recelait de nombreux inconvénients, en particulier celui d’ignorer la finitude des ressources planétaires. Un nouveau paradigme de développement est nécessaire, répondant aux multiples crises: des finances, des ressources, de l’emploi, du sens. Le développement durable, notion forgée voici 30 ans par la commission des Nations unies pour l’environnement et le développement, fournit ici une réponse. En septembre 2015 l’Assemblée générale des Nations Unies retenait dans son programme Agenda 2030 17 Objectifs de Développement durable concrétisés par 169 cibles, un véritable programme pour orienter dans la bonne direction les efforts des humains. De nombreuses initiatives citoyennes enclenchent une dynamique vertueuse à travers le monde (cf le film Demain), mais aux Etats-Unis un président s’attèle à revenir 30 ans en arrière… Nous sommes à la croisée des chemins.