Lundi 9 mars 2015
Blandine LAGONDET CHARRUE
Juriste, première présidente de l’AGRAF (Association gessienne contre le fascisme et le racisme), ex-présidente de la section gessienne de la Ligue des Droits de l’Homme, membre fondatrice responsable depuis 12 ans du Comité
Ni Putes Ni Soumises du Pays de Gex.
Entre hommes et femmes: cela se passe même ici !
Nous sommes des êtres responsables, voire même engagés pour des causes qui sont parfois très éloignées et de notre lieu de vie, et de notre propre culture, mais qui nous touchent.
Partout dans le monde, des actes de violence sont perpétrés « entre hommes et femmes ». Est-ce un phénomène nouveau ou plus courant qu’autrefois? Quelles sont les origines de ces comportements et les milieux concernés?
Nous avons tenu à ramener ces questions du niveau global au niveau le plus local: là où nous vivons, dans le Pays de Gex …Car réfléchir ne peut se faire uniquement dans l’abstrait ou le distant.
Parfois, la vie des autres, de nos amis, de nos voisins ne se déroule pas toujours comme nous leur souhaiterions. Nous le savons mais ne voulons pas vraiment connaître ou nous mêler des choses qui ne nous arrangent pas.
Les silences de nombreuses sociétés sur les comportements déviants dépendent de très nombreux facteurs. Ils sont tantôt dus à la protection des coupables par non-respect des législations, tantôt à la complicité des autorités censées procéder aux constats, etc. Etc. Il s’agit là d’une véritable complexité sociale.
Réfléchir à ce que les citoyens que nous sommes peuvent faire face à ces réalités d’aujourd’hui, à ces zones de silence et ces secrets, telle est la proposition que nous fait Blandine Lagondet Charrue sur la base de sa grande et si concrète expérience.